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Dénoncer les salaires indécents dans l'industrie textile

🕓 Temps de lecture : 2 minutes

Dénoncer les salaires indécents dans l'industrie textile
#social

Ecrit par Marie, Victoria le 22 avril 2019

Salaire indécent dans l'industrie textile.

L’accès à un salaire minimum vital, ou salaire décent est considéré comme un droit humain essentiel par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Sa définition est simple : sur une semaine de travail normale (48h maximum), le salaire décent doit permettre à un travailleur de couvrir ses besoins essentiels ainsi que ceux de sa famille, incluant l’alimentation, l’eau, le logement, les frais de santé, d’habillement, de transports, d’éducation, et de provisions exceptionnelles.

Au Bangladesh, le salaire moyen d’un ouvrier du textile est de 83€, soit à peine 30% du minimum vital.

Mais la situation s’étend à nombre de pays fournisseurs. En 2018, une enquête a été menée dans 6 usines des fournisseurs d’H&M. Elle a révélé des salaires critiques :

  1. En Bulgarie, le salaire moyen d’un ouvrier de l’usine Koush Moda est de 98€/mois, soit seulement 9% du salaire décent.
  1. En Inde, le salaire moyen d’un ouvrier textile est de 97€/mois, soit seulement 35% du salaire décent.

Tous ces travailleurs vivent donc bien en dessous du seuil de pauvreté.

Pourtant, les experts s’accordent à dire qu’une augmentation des salaires n’impacterait que très peu le prix final du vêtement en magasin.

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campagne Fashion Revolution x WeDressFair 2019, ©Dom Hill

Pourquoi alors les salaires restent-ils donc si faibles?

On a d’un côté des pays ultra-dépendants des exportations de textile (80% au Bangladesh) sans stratégie claire de conventions collectives, de l’autre des marques qui font jouer la concurrence inter-pays, pour satisfaire leur business modèle de production de masse à bas coût.

Quelles solutions ?

Une solution se trouve dans les entreprises qui ont bâti leur marque, leurs prix, leurs marges autour d'un salaire décent. Mais tous les acteurs doivent être impliqués : marques, fournisseurs, mais aussi gouvernements, institutions inter-gouvernementales et ONGs.

En attendant, certains labels font un travail essentiel de certification des standards salariaux.

Fair Wear Foundation assure le paiement d’un salaire minimum légal déterminé par le pays en question. Les labels Fairtrade Textile Standard de Max Havelaar et WFTO certifient l’achat de matières premières et produits finis aux producteurs à des prix décents, et l’assurance d’un salaire décent.

La campagne Fashion Revolution 2019 x WeDressFair

Chez WeDressFair, nous croyons fermement dans le pouvoir de la pédagogie, pour faire changer les comportements durablement. Plutôt que de chercher les coupables, nous tentons de montrer les exemples. Plutôt que de chercher les erreurs, nous proposons des alternatives.

En utilisant les mêmes outils de communication que les grands noms de la mode, nous souhaitons mettre en lumière les dérives et les problématiques de l'industrie textile. Mais pour ne pas vous laissez pantois, nous vous donnons toujours des solutions.

Pour aller plus loin : 

💬 Comprendre les fondamentaux de l'Organisation Internationale du Travail

Source :

Clean Clothes Campaign

Collectif Ethique sur l'Etiquette

💬 Fiche label Fair Wear Foundation

💬 Fiche label Fair Trade

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